mercredi 16 février 2011

Des racines et des ailes


Ce soir, émission consacrée au Mexique, sur France 3. Un bon film. Souvenirs. Pour ceux que ça intéresse, nouvelle transmission ce dimanche 20 février...

vendredi 2 avril 2010

Pour revivre le voyage...




Ou l'introduire !


Quoi de mieux que l'expo Imagenes del mexicano, Palais des Beaux-Arts, rue Ravenstein à Bruxelles (à ne pas confondre avec le Musée des Beaux-Arts).




On est accueilli par une tête olmèque géante (fausse) et une salle d'objets précolombiens (vrais)prêtés par le musée d'anthropologie de Mexico; et puis un survol de l'histoire mexicaine par la peinture, depuis les portraits figés des premiers colons et autres ecclésiastiques, en passant par les témoignages sur les minorités ethniques et la grande époque des haciendas, jusqu'à la peinture révolutionnaire, avec même des Rivera, Orosco ou Siqueiros; sans oublier, plus près de nous, les photos de Tina Modotti, et les films muets, notamment ceux d'Eisenstein. Un panorama très parlant et un choix d'oeuvres très judicieux. J'y aurais passé la nuit...


Dans le hall, une expo super-amusante d'animaux fabuleux en bois ou papier mâché, les alebrijes, et je me suis rappelée les nombreux alebrijes géants décorant les rues et les parcs - toute l'ambiance du Mexique.


Ces expos font partie d'un festival plus complet, organisé à l'occasion de la présidence espagnole de l'UE; dans le même endroit les expos du Greco et de Frida Kahlo, et aussi des spectacles de lucha libre, pour les amateurs...

jeudi 4 février 2010

La fin ? Pas vraiment !


Un bon livre, un livre indispensable pour comprendre ce couple d'exception, et par eux l'ambiance du Mexique du début du 20ème, l'impact de la Révolution sur la société, le choc des idées, la gestation du muralisme. Un livre qui donne les dates essentielles mais ne s'attarde pas sur les détails minutieux. Pas une hagiographie mais une leçon d'humanité. Rivera tel qu'il était, un génie, avec ses côtés odieux; et Frida telle qu'elle était, une force dans la souffrance, et un absolu dans l'amour. Deux artistes dissemblables et contradictoires, qui se rejoignaient dans une haute conception de l'art et de la nature humaine.

Et ce qui ne gâte rien, une splendide écriture: Le Clezio n'est pas Nobel pour des prunes.

mardi 12 janvier 2010

Et c'est la fin...


Puisque j'ai déjà publié les photos de Coba, Kohunlich, Xpujil et Calakmul; il me reste à conseiller le musée maya à Chetumal, moderne, interactif - idéal avec des enfants. Et parfait pour une synthèse finale.

Le retour je l'ai également raconté, Chetumal, Mexico, London et Bruxelles.

En photo moi dans le jardin du musée de l'inquisition à Guanajuato (que je ne conseille à personne, digne d'une attraction de foire)

Et je vous donne rendez-vous dans mon prochain blog - beaucoup connaissent déjà ma future destination: la Libye !!!!

Mais ce n'est pas pour tout de suite.

En attendant, je vais revenir à mon blog autobiographique, là où je l'ai laissé, au Rajasthan...

Tulum
















Tulum est un site merveilleux au bord de la mer, transformé en parc de plaisance, arbres exotiques, massifs de fleurs, iguanes familiers, sentiers de promenade et ruines romantiques(non accessibles); un paysage de carte postale; la plupart des visiteurs en profitent pour descendre sur la plage en contrebas et se baigner, si bien que l'on croise plus de baigneurs en peignoir que d'archéologues amateurs. Je ne boude cependant pas mon plaisir, il fut réel, c'est très beau, même si l'atmosphère est plutôt factice - surtout le petit train style Meli, tiré par un tracteur. Un bon point: pas de vendeur ambulant à l'intérieur du site.

Valladolid







Une petite ville dont le principal intérêt est un cénote (il y en a partout dans le Yucatan) et un couvent tout rose, dont l'église possède des fresques du 16ème; une visite tranquille dans un quartier excentré tranquille; tout ce que j'aime, sans oublier la meson del marquez, un superbe hôtel très confortable, restaurant select, juste sur le zocalo !

Les cénotes sacrés de Chichen Itza




Impressionnant, ce trou d'eau à l'air libre, surtout quand on sait qu'on y jetait divers cadeaux aux dieux, notamment des humains... on y parvient par une chaussée (sache) pavée. Bordée d'étals de bric à brac. Chichen Itza perd son âme pour un commerce bas de gamme.


Plus loin, un deuxième cénote, tout aussi accidenté (beaucoup de verdure sur la photo, mais on distingue l'eau au fond). Le relief de ce site est vraiment remarquable. Chichen devait être une ville somptueuse...