dimanche 1 novembre 2009

Roberto

Un cas.
La cinquantaine, 4 enfants, 6 petits-enfants (je le bats), rondelet, toujours de bonne humeur - me fait penser a Luis (celui du Guate); tire a 4 epingles, veston, chemise rose, cravate assortie; poli, ponctuel, discret (je ne sais jamais ou il est quand je n'ai pas besoin de lui).
Mon espagnol est rudimentaire, mais il me comprend et parfois il me corrige en s'excusant. Il conduit prudemment meme s'il ne dedaigne pas de bruler un feu orange qui passe au rouge... Quand il ne demarre pas assez vite et que celui qui suit klaxonne, je dis no hay el fuego, et il en pleure de rire; d'ailleurs je plaisante tout le temps et il comprend... C'est bien car ainsi j'ose parler en espagnol.
La voiture: un cas. Une grosse camionnette Chevrolet rouge vif, reconnaissable entre mille. Roberto ne l'aime pas, coche de gringos, comprenez americains-dont il a horreur. Presence pourtant importante, il y a meme des Wallmart...
Le trafic est terrible, surtout a Mexico et dans toutes les villes. On prend les autoroutes payantes chaque fois que c'est possible, sur les cotes il y a plein de petits restos comme des maisons de shtroumpfs.
Aujourd'hui on a quitte Mexico vers le NE, arret a Morelia, une ville coloniale magnifique, et ce soir Patzcuaro, ou la fète des morts bat son plein; je reste ici 3 jours.

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