vendredi 23 octobre 2009

Revolution on paper


Moctezuma n'était pas le seul à monopoliser mon intérêt au British Museum: une autre expo montrait des affiches, des tracts, des dessins satiriques parus dans le sillage de la révolution de 1910 et des mouvements socialistes (et communistes) du 19ème siècle. De grands noms connus - Rivera, Orozco, Siqueiros - et d'autres qui n'évoquent rien pour moi. Appartiennent pour la plupart au courant des muralistes, une véritable spécialité mexicaine; de grandes fresques historiques ou politiques tapissent les bâtiments officiels. Déjà au Guatemala, j'ai pu observer cette tendance à s'exprimer sur les murs...

Les documents présentés au British sont réalistes, cruels, très critiques envers le pouvoir de l'argent, le clergé, la corruption; misère du peuple, des paysans, face aux nantis. Sans surprise, l'image vedette est le "Zapata avec son cheval", de Diego Rivera.

Tout un mur est consacré à un artiste à part, Posada, qui a exploité avec un humour féroce le thème des calaveras, les têtes de mort. Sujet de mon prochain post.


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